Travail et exploitation d’enfants

Travail et exploitation d’enfants

Selon l’Organisation Internationale du Travail, 218 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans sont « occupés économiquement » et travaillent au moins une heure au cours de la semaine.

Dans de nombreux pays en effet, les enfants aident leurs parents au travail. Une activité qui, si cette dernière reste occasionnelle, doit être distinguée du travail des enfants et de l’exploitation infantile dont souffrent également des millions d’enfants exposés aux violences et victimes de violations de leurs droits.

Quelles sont les différentes formes de travail ?

L’Organisation Internationale du Travail réglemente le travail des enfants dans l’ensemble des pays du monde. C’est précisément la convention n°138 de 1973 qui définit l’âge légal à partir duquel les enfants peuvent commencer à travailler, tout en distinguant les conditions des pays développés et des pays en développement.

Les pays développés fixent l’âge minimum légal pour commencer à travailler à 15 ans ou à l’âge de fin de scolarisation obligatoire si celui-ci est plus élevé (16 ans pour la France). En revanche, au sein des pays où, selon l’OIT, « les services économiques et d’éducation sont insuffisamment développés », les enfants peuvent commencer à travailler dès 14 ans.

Ces limites d’âge s’abaissent à 13 ans pour les travaux considérés comme légers (12 ans pour les enfants des pays en développement). Autrement dit, des travaux occupant les enfants que quelques heures par semaine et de façon occasionnelle. Ces travaux légers doivent être sans danger pour les enfants et ne doivent pas perturber leur scolarité.

Si le travail est considéré comme dangereux, alors l’âge minimum légal pour commencer à travailler est de 18 ans dans les pays développés et de 16 ans, sous certaines conditions dans les pays en développement. Sont considérés comme travaux dangereux les activités obligeant les enfants à travailler dans des conditions pénibles comme le port de charges lourdes ou l’utilisation de matières dangereuses et menaçant « la santé et la sécurité physique ou morale de l’enfant ».

Les « pires formes de travail des enfants »

Les autorités ont mis en place toutes ces réglementations afin de protéger les enfants et d’éviter qu’ils ne quittent les bancs de l’école trop tôt. Cependant, ces limites ne sont pas toujours respectées, et encore moins lorsqu’il s’agit des pires formes de travail des enfants.

La convention n°182 de l’Organisation Internationale du Travail définit les « pires formes de travail des enfants », elles impliquent :

  • Toutes les formes d’esclavage (travail forcé, servitude pour dettes, etc.).
  • Le recrutement d’enfants dans des conflits armés.
  • L’exploitation sexuelle (prostitution, pornographie).
  • L’implication des enfants dans des activités illicites comme le trafic de drogue.
  • Les travaux nuisant à la santé, à la sécurité ou à la moralité de l’enfant.

Les différentes formes d’exploitation des enfants

Aujourd’hui, le travail des enfants atteint 160 millions d’enfants dans le monde, une hausse enregistrée en 2021. Neuf millions d’enfants supplémentaires sont en danger à cause de la pandémie de COVID-19 !

Victimes d’esclavage, de travail forcé, de servitude, de prostitution, de recrutement dans un conflit armé… Les enfants subissent différentes formes d’exploitation infantile.

Les formes d’esclavage

L’esclavage (accomplissement d’un travail forcé et non rétribué au service d’un employeur), touche les enfants du monde entier. Face à la pauvreté des familles, certains enfants se voient placés comme domestiques au sein de foyers plus riches, dans l’espoir que la famille d’accueil prenne en charge la scolarité des enfants.

En réalité, ces familles maltraitent souvent les enfants et les privent de leurs droits. Ces enfants effectuent les corvées qu’on leur assigne, sans jamais aller à l’école. Ils sont sans ressources pour se défendre et sortir de cette situation de servitude.

Parfois, les parents transmettent des dettes familiales à leurs enfants ou obligent ces derniers à rembourser des services dont ils ont eux-mêmes bénéficié. C’est notamment le cas lorsque les enfants doivent traverser des frontières pour trouver du travail dans un autre pays.

Les passeurs aux frontières acceptent de prendre en charge le voyage à plusieurs conditions. Les enfants doivent travailler ensuite dans des exploitations agricoles ou minières, dans des usines, à la rue ou parfois dans des réseaux d’exploitation sexuelle. Sans papiers officiels, les enfants ne peuvent faire valoir leurs droits et travaillent des années sans obtenir de rémunération.

Les réseaux d’exploitation sexuelle et de trafic de drogue

Tourisme sexuel, images pédopornographiques, spectacles sexuels… L’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales est une violation grave des droits des enfants. Géré par des mafias, mais aussi de petits exploitants, le commerce du sexe oblige des enfants à avoir des activités sexuelles en échange d’une rémunération, à laquelle ils n’accèdent parfois même pas.

D’autres activités illicites impliquent de nombreux enfants à travers le monde comme la production et le trafic de stupéfiants.

Afin de protéger les enfants de toutes ces formes d’exploitation, nous devons développer un environnement sûr où chaque enfant peut s’épanouir.

Grâce aux programmes de parrainage, World Vision France (anciennement Vision du Monde), association pour la protection des enfants, lutte contre la pauvreté et agit aux côtés des populations pour garantir un avenir serein à tous les enfants.

Faites un don pour soutenir la protection des enfants et leur bien-être grâce à l’amélioration de leurs conditions de vie.

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