Tanjila mange désormais à sa faim, Bangladesh

Je me souviens encore, quand j'étais en classe cinq, nous avions beaucoup de difficultés. Mes parents ne pouvaient pas nous fournir suffisamment de nourriture, de vêtements et de matériel scolaire en raison de leurs revenus limités. J'étais faible à cause du manque de nourriture. Mon père travaillait dur et essayait d'économiser de l'argent sur ses revenus. Ma mère, elle, s'occupait des tâches ménagères. Mon père a ensuite commencé à souffrir de confusion et de dépression.

Ma mère était une femme intelligente et courageuse. Elle a échangé avec différents acteurs locaux, dont l’équipe du programme de World Vision. Elle a reçu une formation sur les technologies améliorées de production de légumes et de bétails, qui a été menée en collaboration avec World Vision et le département de l'agriculture du bureau gouvernemental. Elle a également participé à la session PD Hearth, à l'orientation sur les droits de l'enfant, au leadership, à la résolution des conflits et à la préparation aux catastrophes.

Elle a commencé à cultiver des légumes et à élever des poulets, des canards et des chèvres. Elle a essayé d'économiser de l'argent en vendant ces articles. Mon père a reçu une formation sur la production agricole et a commencé à cultiver du paddy en louant à d'autres. Ainsi, il a commencé à économiser de l'argent. Puis il a acheté 50 terres décimales il y a 2 ans et il a produit des cultures sur ces terres.

Maintenant, notre situation économique s'est améliorée. Mes parents participent à des travaux de développement social. Ils entretiennent de bonnes relations avec le comité de développement du village, les chefs religieux et le département de l'agriculture.
Ma mère dirige des groupes de femmes. Je suis fière d'elle et du combat qu'elle a mené malgré son style de vie modeste. J'essaie de l'aider dans ses travaux, notamment en participant aux activités du forum des enfants.