Que se passe-t-il en Syrie ?
En 2011, le printemps arabe bouleverse de nombreux pays. En Syrie, la population proteste et conteste le pouvoir mis en place, jugé anti-démocratique, et se fait violemment réprimander par le gouvernement de Bachar Al-Asad.
Une guerre civile éclate : d’un côté le gouvernement syrien de Bachar El-Assad, soutenu par la Russie, de l’autre, les rebelles syriens, rejoints par les combattants de l’État Islamique et autres mouvements djihadistes. Depuis 10 ans, la population syrienne est victime de la guerre, forcée de se déplacer régulièrement ou de vivre sous les bombardements.
En 2019, Bachar El-Assad décide de lancer une offensive dans la province d’Idleb, au nord-ouest de la Syrie, afin de reprendre le pouvoir sur plusieurs villes. Une opération qui a de lourdes conséquences humaines. Les frappes aériennes font des centaines de morts parmi les civils à Idleb et Alep et près d’un million de déplacés.
Alors que les djihadistes de l’État islamique sont déclarés vaincus sur une majorité du territoire syrien par le gouvernement et les forces armées internationales depuis 2019, la situation sur le terrain reste toutefois complexe.
Sans aucune base fixe, les djihadistes continuent le combat de manière clandestine et profitent de la guerre civile et des rebelles pour affronter régulièrement les forces du régime et ses alliés russes. Des affrontements qui continuent de détruire des infrastructures essentielles au pays et de mettre en péril la vie des Syriens.
Toute reconstruction est aujourd’hui impossible tout comme le retour des personnes déplacées. Depuis mars 2011, le conflit a tué plus de 380 000 personnes et fait plus d’un million de blessés.