Être un enfant dans un camp de réfugiés
43,4 millions de réfugiés dans le monde, le chiffre le plus élevé jamais atteint !
Les grandes crises migratoires n’ont jamais été aussi importantes : le nombre de déplacés internes atteint 75.9 millions de personnes fin 2023 ! Ces personnes déplacées fuient des catastrophes naturelles, des épurations ethniques ou des conflits.
Des familles entières s’entassent alors dans des camps de réfugiés en attendant de retrouver une situation stable. La Journée internationale des réfugiés du 20 juin est l’occasion de rappeler que les conditions de vie des réfugiés dans le monde vont à l’encontre des droits humains et des droits de l’enfant.
Nos actions pour aider les personnes réfugiées
Les camps de réfugiés dans le monde
Près de 117 millions de personnes sont actuellement déplacées dans le monde. En l’espace de quelques mois, la population déplacée de force dans le monde a atteint le chiffre le plus élevé jamais enregistré.
Ce chiffre comprend : 43,4 millions de réfugiés dans le monde ; 75,9 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et 5,2 millions de demandeurs d’asile.
Parmi les personnes vivant en déplacement forcé, 43,3 millions seraient des enfants.
D’après le droit international, un réfugié est une personne ayant fui son pays d’origine de peur d’être persécuté « du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe ou de ses opinions politiques ». La plupart d’entre eux reçoivent le statut de réfugié par le pays d’accueil et vivent dans des camps.
Les camps de réfugiés : aide mise en place par les ONG
Mis en place par des ONG ou des gouvernements, les camps de réfugiés sont destinés à accueillir les réfugiés de façon temporaire dans l’attente d’une solution pérenne (droit d’asile, centre d’hébergement, ect.). Certains sont pourtant contraints d’attendre des mois, voire des années, avant de voir la situation s’améliorer.
Ces dernières années, le nombre de réfugiés n’a cessé d’augmenter. En effet, en 2022 et pour la première fois, la barre des 100 millions de personnes obligées de fuir leurs terres a été dépassée.
Et pour ceux qui parviennent à quitter leur pays où la situation n’est plus vivable, comme en Ukraine, en Afghanistan, en Syrie ou encore au Myanmar, ils sont plus de 70 % à chercher refuge dans des pays voisins.
En 2021, la Turquie a accueilli près de 3,8 millions de réfugiés, soit la population la plus importante au monde, suivie par l’Ouganda (1,5 million), le Pakistan (1,5 million) et l’Allemagne (1,3 million).
La Colombie a quant à elle accueilli 1,8 million de réfugiés Vénézuéliens.
Les conditions sanitaires et de sécurité sont déplorables dans la majorité des camps de réfugiés. Les personnes ayant fui l’horreur et mis leur vie en danger pour traverser la frontière, se retrouvent agglutinées dans des abris de fortune, sont en malnutrition, n’ont pas accès à l’eau potable et continuent à vivre l’insécurité.
Comment vivent les enfants dans les camps de réfugiés ?
Sur 43,4 millions de réfugiés dans le monde, la moitié sont des enfants. Bien que des activités récréatives et éducatives soient mises en place dans certains camps de réfugiés, les conditions de vie pour les jeunes restent difficiles. Souvent traumatisés par la guerre, par la disparition de leur famille, ou en détresse psychologique à la suite d’abus ou de violences sexuelles, ils doivent en plus s’adapter à des conditions de vie indécentes.
Les conditions de vie dans les camps
Les enfants s’entassent dans des tentes souvent trop petites, et doivent dormir à même le sol avec des adultes qu’ils ne connaissent parfois même pas. Le quotidien s’organise essentiellement autour des files d’attente que les enfants doivent faire durant des heures pour accéder aux toilettes, obtenir de la nourriture, ou voir un médecin. Sans aires de jeux, ni écoles, beaucoup d’entre eux perdent espoir et entrent en dépression.
Isolés et très peu intégrés aux activités économiques du pays d’accueil, les réfugiés n’ont pas accès aux institutions, aux systèmes scolaires, et sont de fait, exposés à des situations d’extrême pauvreté. Les enfants sont alors victimes de nombreuses violences : travail des enfants, mariages précoces…
La sécurité et l’éducation
Le manque de sécurité et d’éducation sur le camp rend les jeunes filles d’autant plus vulnérables aux violences sexuelles, aux risques de prostitution ou de mariages précoces et entraîne certains jeunes à consommer de la drogue, plongent les enfants dans une insécurité permanente.
Mais les violences peuvent aussi se trouver au sein du cercle familial. Les récentes mesures d’hygiène et de distanciation sociale mises en place pour éviter la propagation du coronavirus n’ont fait qu’aggraver une situation déjà instable. Ces mesures sont difficilement gérables dans des camps où les réfugiés vivent les uns sur les autres. Certains enfants subissent des violences de la part de leurs proches, sans pouvoir trouver d’échappatoire.
Les conditions les plus dures sont pour les enfants non accompagnés par un adulte. Ces enfants peuvent avoir fui leur pays tout seul ou bien avoir perdu un proche en traversant la frontière. Livrés à eux-mêmes et exposés à toutes les violences, ces derniers doivent vivre sur le camp sans protection ni réconfort.
Les actions de World Vision pour protéger les enfants réfugiés
Les enfants sont souvent les premières victimes des violences dans les camps de réfugiés. Il est important de les accompagner et de les aider à faire respecter leurs droits tels qu’inscrits dans la Déclaration des Droits de l’enfant.
Dans cet objectif, World Vision entend jouer un rôle dans la protection de l’enfance en mettant en place différentes actions auprès des enfants réfugiés :
- Des Espaces Amis des Enfants afin d’apprendre, jouer et s’exprimer en toute sécurité. Les enfants retrouvent une certaine insouciance et les équipes locales de Vision du Monde peuvent identifier les enfants qui nécessitent un accompagnement spécialisé.
- Des ateliers de construction de la paix pour éviter que les conflits ethniques par exemple ne se déplacent d’une génération à l’autre et ne traversent les frontières.
- Un travail de sensibilisation contre les mariages précoces.
- Des programmes d’éducation et de formation aux compétences professionnelles.
En plus d’apporter une aide aux réfugiés en ce qui concerne l’accès à l’eau potable, aux soins de santé, et à une bonne nutrition, l’ONG a notamment pu agir auprès des enfants des camps de Cox’s Bazar en développant :
- 21 centres d’éducation pour les adolescents.
- Des activités de sensibilisation contre les violences faites aux enfants, comme les mariages précoces.
- Des centres de protection et de sensibilisation contre les violences faites aux femmes et aux filles pour 60 000 réfugiés et 5 000 familles.
Dans le camp de Bidibidi en Ouganda, les équipes locales de World Vision ont lancé le projet « Bidibidi Stoppe les Violences faites aux Enfants».
Celui-ci a pour objectif d’accompagner les femmes victimes de violences, les jeunes mères et les enfants non accompagnés dans la réalisation d’un projet de formation.
Les enfants retrouvent ainsi un objectif et une activité épanouissante. Au total, 5 300 jeunes ont pu bénéficier de ce soutien.
Les dons permettent aux équipes de World Vision de continuer à améliorer les conditions de vie des camps de réfugiés et protéger les enfants contre toutes formes de violences.
Faites un don dès maintenant pour protéger les populations vulnérables !
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