Qu’est-ce que le paludisme ?

Qu’est-ce que le paludisme ?

Le paludisme est une infection parasitaire qui touche des millions de personnes dans le monde. Environ 50 % de la population mondiale est exposée à la maladie et 608 000 personnes ont succombé à cette maladie en 2022.

Malgré les efforts réalisés ces dernières années pour traiter la maladie, la situation reste complexe, aggravée par la récente pandémie de coronavirus qui vient freiner les campagnes de lutte contre le paludisme.

World Vision France agit aux côtés des populations concernées pour mette en place les mesures de prévention et faciliter l’accès aux soins de santé pour limiter les formes graves de paludisme.

L’accès à l’eau, crucial pour le développement, est l’un des premiers problèmes à résoudre. En donnant accès à l’eau, on permet d’améliorer aussi l’alimentation des familles (développement des cultures), leur santé (moins de maladies hydriques liées à l’eau sale), l’éducation et la protection des enfants. C’est tout un écosystème qui se met alors en place.

Parrainer un enfant c’est donner 1 € par jour non seulement pour répondre à ses besoins primaires comme l’accès à l’eau, à une alimentation saine, et à l’éducation, mais aussi d’agir sur toute la dimension psychologique et émotionnelle de leurs besoins.

Le paludisme : définition et histoire

Le paludisme est une maladie infectieuse transmise par la piqûre de certains moustiques femelles porteurs du parasite Plasmodium. Aussi appelé « malaria », ou simplement « palu », le paludisme se propage plus spécifiquement dans les zones tropicales, notamment en Afrique subsaharienne.

Les premiers symptômes sont l’apparition de fièvre, de sueurs froides et tremblements, mais aussi de maux de tête, de courbatures, de vomissements, de diarrhées, et de toux.

Cette maladie est connue par l’Homme depuis l’Antiquité. Plusieurs écrits égyptiens et indiens font ainsi référence à cette maladie provoquant fièvre et frissons. Mais le palu se propage considérablement sur le globe à partir du 16ème siècle, au moment des grands échanges maritimes et du commerce triangulaire. C’est finalement au 17ème siècle qu’un premier remède est découvert : la « poudre des jésuites », issue de l’écorce d’un arbre découvert au Pérou, le quinquina.

En 1880, Alphonse Laveran, médecin de l’armée française, identifie pour la première fois le parasite responsable du paludisme et suspecte les moustiques de le propager ; une hypothèse confirmée quelques années plus tard par le médecin anglais Ronald Ross.

Aujourd’hui, le paludisme est répandu dans une centaine de pays. Bien que des traitements préventifs existent et que des campagnes de prévention soient menées, toutes les 2 minutes, 1 enfant meurt du paludisme.

Peut-on guérir du paludisme ?

Le paludisme est une maladie dont il est possible de guérir.

Un traitement antipaludique doit être administré le plus rapidement possible dès l’apparition des premiers symptômes afin d’augmenter les chances de guérison et d’éviter les formes graves.

Au préalable, un diagnostic par prélèvement sanguin est réalisé sur le malade afin de confirmer la présence du paludisme et d’identifier les parasites responsables.

Si la maladie n’est pas détectée assez rapidement, celle-ci peut prendre une forme grave et mortelle, ou bien, selon le type d’infection, se transformer en une infection chronique provoquant une anémie.

Comment se transmet le paludisme ?

Le paludisme se transmet via la piqûre d’un moustique femelle du genre Anopheles, si celui-ci est porteur du parasite Plasmodium. Le moustique, en piquant une personne infectée, récupère le parasite avant de le transmettre à une autre personne. Ces moustiques sont alors de simples vecteurs. Tous les moustiques ne portent pas le parasite responsable de la maladie et ne transmettent donc pas le paludisme.

Il est également possible pour une femme enceinte de transmettre le paludisme à son enfant à travers le placenta.

Les risques d’être infecté par le paludisme sont plus importants dans les zones tropicales d’Afrique. 95% des cas de paludisme et 96% des décès dus à la maladie ont été enregistrés sur le continent africain en 2021. Le palu est cependant aussi présent dans les zones tropicales d’Asie et d’Amérique latine, là où les moustiques se développent le plus.

Les populations locales sont les premières concernées par les cas de paludisme et près de 80 % des décès dus au paludisme sur le continent africain sont des enfants de moins de 5 ans, et la majeure partie des 20 % restants concernent des enfants de moins de 10 ans et des femmes enceintes. Les habitants utilisent des insecticides et moustiquaires à répulsif mais éviter constamment les piqûres de moustiques est difficile.

Avec le temps, il arrive que des personnes soient régulièrement infectées sans pour autant développer les symptômes de la maladie. Ces infections à répétition permettent finalement à une partie de la population locale de créer une immunité naturelle face à l’exposition constante de la maladie.

Le danger de transmission est cependant plus grand pour les populations peu exposées au paludisme qui se déplacent vers une zone hautement infestée.

Quel est le traitement du palu ?

Les patients atteints de paludisme doivent être diagnostiqués au plus tôt, dès l’apparition des premiers symptômes qui peuvent se manifester jusqu’à un mois après l’infection par le moustique. Un diagnostic par prélèvement sanguin est indispensable avant d’administrer un antipaludique. Dans l’idéal, le traitement doit être administré dans les 24 heures suivant l’apparition de la fièvre afin d’éliminer toute trace du parasite dans le sang et ainsi éviter les complications.

Le meilleur moyen de lutter contre le paludisme est la mise en place de mesures de prévention. Les voyageurs occasionnels se rendant dans des zones tropicales sont ainsi invités à suivre un traitement préventif à base de chloroquine, de quinine ou de méfloquine.

Cependant, ces traitements préventifs ont des limites. En plus des effets secondaires indésirables, il n’est pas possible de prendre ces traitements sur le long terme et sont donc peu utiles pour les populations locales des zones infestées. Ces dernières se protègent alors grâce aux moustiquaires imprégnées de répulsif distribuées par les ONG.

L’Artemisia, une plante asiatique importée en Afrique, est aussi fréquemment utilisée sous forme d’infusion pour prévenir le palu dans les zones endémiques de la maladie. Cette même plante est utilisée par les pharmacologues dans certains traitements préventifs.

La Covid-19 facteur d’aggravation ?

La pandémie de coronavirus a fortement perturbé les efforts mis en place pour prévenir et soigner les cas de paludisme. La distribution de nombreux produits essentiels pour lutter contre le paludisme comme les moustiquaires imprégnées de répulsif ou les traitements antipaludiques a été bloquée par les mesures de confinement et l’arrêt des échanges commerciaux internationaux.

13 millions de cas de paludisme peuvent être attribués aux perturbations engendrées par la pandémie de Covid-19.

Dans beaucoup de pays, l’attention portée à la crise sanitaire a privé de nombreuses personnes de soins médicaux, dont la prévention et le suivi des cas de paludisme.

En revanche, la Covid-19 ne peut être tenue pour seule responsable des perturbations. L’intensification des conflits, les sècheresses, la crise alimentaire et les inondations sont autant de raisons qui s’ajoutent aux facteurs socio-économiques qui mettent à mal la prise en charge des personnes exposées et infectées par le paludisme.

Grâce au parrainage d’enfants nous agissons aujourd’hui et permettons aux enfants de grandir en bonne santé. 

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Journée mondiale du paludisme 2023 sur France Inter

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