Partout dans le monde, malgré les progrès réalisés ces dernières années, la déscolarisation concerne encore 132 millions de filles âgées entre 6 et 17 ans. Elles demeurent plus nombreuses que les garçons à être privées d’éducation. Une situation alarmante qui les exposent davantage, dans leur vie future, à bon nombre de discriminations basées sur le genre.
Les filles victimes de discrimination face à l’éducation
Les causes et les conséquences de la déscolarisation des filles
Quelles sont les freins à la scolarisation des filles ?
Simplement en raison de leur sexe et du rôle qu’on leur assigne, les filles sont privées d’accès à l’éducation. Elles subissent alors dès leur plus jeune âge à de nombreuses situations qui les éloignent petit à petit des bancs de l’école. Selon les projections de l’Unesco, 9 millions de filles en âge de fréquenter le cycle primaire n’entreront jamais dans une salle de classe. Les femmes représentent également les deux tiers des adultes analphabètes dans le monde.
Cette inégalité entre les filles et les garçons est encore plus importante dans les États arabes, en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l’Ouest.
Lorsque les filles ont la chance d’aller à l’école à un jeune âge, elles la quittent bien souvent très tôt. Cela se produit dès qu’on les juge suffisamment grandes pour participer aux tâches ménagères et subvenir aux besoins de la famille. À l’échelle mondiale, 9 filles sur 10 terminent leurs études primaires, mais seulement 3 sur 4 terminent leurs études secondaires. Dans les pays à faible revenu, moins des deux tiers des filles terminent leurs études primaires et seulement une sur 3 termine ses études secondaires.
L’accès à l’eau : essentiel pour maintenir les filles à l’école
Dans les contextes fragiles, l’extrême précarité dans laquelle sont plongées les familles demeure un frein majeur à la déscolarisation des filles. Par exemple, lorsqu’il n’y a pas d’eau dans leur village, les femmes accompagnées bien souvent de leurs filles, parcourent en moyenne 6 km par jour pour aller chercher de l’eau. Une corvée fatigante qui ne laisse alors pas le temps aux fillettes de rejoindre les bancs de l’école.
De plus, les filles ont besoin d’eau, de services d’assainissement et d’hygiène pour continuer à fréquenter les cours pendant leurs règles, mais 335 millions de filles fréquentent des écoles qui n’en ont pas. Cela les entraîne alors vers le décrochage scolaire, car ne pouvant pas se changer, elles éprouvent un sentiment de honte.
Les mariages précoces : conséquence de la pauvreté
La pauvreté pousse également les familles à marier leurs filles précocement. Elles espèrent faire face aux difficultés financières et offrir une vie meilleure à leurs filles. Or cette union est bien souvent synonyme de grossesses précoces et d’abandon scolaire venant davantage assombrir leur avenir.
La pandémie liée à la COVID-19 risque fortement d’intensifier les freins à la scolarisation des filles. L’expérience montre que les crises affectent souvent de manière disproportionnée les filles et les jeunes femmes. Cette situation accroît la violence sexiste, l’exploitation, les mariages précoces et les grossesses non désirées.
C’est particulièrement le cas lorsque les filles ne vont plus à l’école. Chaque année, 12 millions de filles se marient durant leur enfance et le phénomène risque de s’accentuer en raison de la pauvreté, provoquée par la crise du coronavirus. On estime qu’au cours des deux prochaines années, la crise de la COVID-19 provoquera 4 millions de mariages d’enfants supplémentaires.
Plongées dans l’extrême précarité, davantage exposées aux mariages précoces et aux violences sexuelles, de nombreuses filles abandonnent l’école. Environ un million d’entre elles ne pourront pas y retourner car elles sont tombées enceintes pendant la pandémie. Dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, les filles enceintes ne peuvent plus aller à l’école. Cela compromet alors leurs opportunités professionnelles, leur émancipation et leur avenir.
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