Dans la région, les familles possèdent un petit patrimoine et peu de terres pour les activités agricoles. Leurs revenus sont très instables car ils dépendent principalement de l’agriculture. Malheureusement, les cultures varient en fonction des précipitations et ces deux dernières années, la sécheresse a touché toute la région et a laissé les familles sans récolte, ni nourriture.

Par conséquence, 84% des familles ne sont pas en mesure de fournir à leurs enfants les produits nécessaires au quotidien pour bien grandir.

Afin d’aider les familles à augmenter leur de revenu, nous allons agir autour de 3 axes principaux :

• Former les familles aux techniques de production agricoles et piscicoles, ainsi que les petits commerces (restauration, artisanat, commerce et service) pour améliorer leur situation économique.
• Établir un plan de business (accentué sur l’économie circulaire).
• Mettre en place des Groupes d’Epargne : système d’épargne partagé permettant aux communautés d’améliorer leur autonomie financière et de surmonter les différentes crises.

Dans la région, beaucoup d’établissements scolaires ne présentent pas d’infrastructures adéquates, de ce fait, plusieurs villages tels que Las Frías, Overa Ñancahuazú et Cumandayti doivent louer des espaces pour pouvoir utiliser des salles de classe.

Nous souhaitons améliorer le niveau d’éducation en formant les enseignants sur les méthodes d’enseignement sur la lecture et les mathématiques et en fournissant les écoles d’outils pédagogiques pour faciliter l’apprentissage.

Seulement 53% des ménages disposent d’eau en qualité et en quantité suffisante. La population dispose d’une eau sale à cause des ordures qui polluent les rivières et les ruisseaux, ce qui entraîne des maladies.

Le manque d’accès à de l’eau potable est un frein à la santé et à l’éducation. En effet, 42% des établissements scolaires de la zone ne disposent pas d’installations sanitaires de base et seulement 1 service de santé sur 8 a accès à de l’eau potable.
De plus, les pratiques d’hygiène comme le lavage de main ne sont pas ancrées dans les habitudes, ce qui entraîne des maladies. Et par manque de suivi sanitaire et manque de connaissances sur les pratiques d’hygiène, très peu de parents signalent la maladie aux centres de santé.

Nous allons favoriser l’accès à l’eau et à l’hygiène en améliorant le système d’approvisionnement en eau des familles et des villages ; en construisant des latrines et des lavabos dans les foyers et les centres de santé et en formant les populations sur la gestion de l’eau et les pratiques d’hygiène.

D’après l’échelle FIES (l’échelle de mesure de l’insécurité alimentaire), l’insécurité alimentaire dans la zone est considérée comme « grave ».En effet, 14% des enfants âgées de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aigüe.

Les enfants ayant des problèmes de malnutrition souffrent en moyenne de problèmes de retard de développement physique et psychomoteur, ce qui se traduit par : des enfants faibles, petits, pâles, maigres, qui ont des problèmes d’apprentissage et de développement intellectuel.

Nous allons améliorer l’alimentation des enfants du programme à Yembori en :

• formant les personnels de santé et les parents sur le développement de la petite enfance, la surveillance épidémiologique et nutritionnelle et en organisant des visites à domicile ;
• en mettant en place des campagnes de santé (notamment sur l’alimentation et l’hygiène);
• en travaillant avec les centres de santé et en fournissant des compléments alimentaires.